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ECRITURE CREATIVE - MEDITATION PLEINE CONSCIENCE

Proposition n° 12 LETTRE A MON VOISIN

 LETTRE A MON VOISIN 

Depuis que nous sommes confinés, certains d'entre nous découvrent de nouvelles personnes : leurs voisins.
Que nous soyons séparés par une haie, un jardin, ou une cloison, nous n'avons jamais été aussi proches.

 

Peut être découvrirons nous, entre autres, ce que sont nos voisins ; cordiaux, timides, serviables, égoistes, discrets ou envahissants, aimables, ronchons, bruyants, silencieux, courtois, malappris, la liste est longue !

 

Je vous propose d'écrire une lettre à votre voisin, une lettre sage ou une lettre folle,ou décalée , une lettre d'excuses ou de reproches, une lettre d'amour ou d'amitié, une proposition ou une réclamation.....ou tout autre sujet qui vous inspirerait .

Vous pouvez utiliser votre vécu ou votre imagination, mais surtout votre humour, arme indispensable en ces temps de tensions et d'inquiétude !

 

Laissez vos textes dans la rubrique ' COMMENTER " en bas de page.

 

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C
IMPER…TINENCE<br /> En ces temps où décidément, le parapluie n’est pas de sortie<br /> et avant d’envisager de porter la tenue nouvelle mode : le PARAVIRUS,<br /> j’ ai imaginé ce texte à partir d’un réservoir de mots composés –ou déclenchés à partir des lettres du mot titre (abstinence, évidence, éminence, impétueux, impie, pestilence, pertinence, silence, imperméable, immanence).<br /> <br /> Lettre à mes voisins éloignés,<br /> Chers voisins<br /> <br /> La dictature du traitement du virus nous conduit à ce confinement obligatoire reconductible. Tête baissée, nous devons nous exécuter, nous soumettre – une anticipation de la suite possible, puisque nous aurons su jour après jour, semaine après semaine, limiter nos déplacements de façon arbitraire, limiter les contacts avec nos proches – même dans les zones où le voisin est à plus de 50 mètres, réduire les échanges avec nos pairs, ceux avec qui nous partageons habituellement des activités communes - aux communications téléphoniques, par mail ou par skype: nos voisins deviennent nos seuls interlocuteurs directs, comme si chacun nous pouvions devenir des amis Certes, cultiver le vivre ensemble, supporter le différent, partager le café – dans les distances réglementaires, certes… mais ce n’est pas suffisant pour continuer à nous nourrir. A coup d’amendes, de contrôles, de délations, de jugement de ces expatriés des grandes villes qui osent nous rejoindre, nous les bienheureux du vivre là où habituellement nous ne sommes bons que pour les jours de beau temps – car au-delà, la Vie… c’est la ville, le culturel, la surpopulation, la juxtaposition nécessaire de tous ces humains qui convergent là où même la nuit, il fait encore jour.<br /> A vous mes voisins, pas besoin de se dire SILENCE ! puisqu’ ici les bruits ont disparu,<br /> mais je vous propose STOP à la pensée maîtrisée, méprisée ; STOP à la projection systématiquement positive de cette période angoissante, qui se traduit chaque jour par la limite de nos libertés…au pays de la L.E.F. (Liberté, Egalité, Fraternité).<br /> <br /> L’abstinence n’est pas une évidence de nos éminences (d’ailleurs que vivent-ils de ce confinement ceux qui nous l’imposent, les sans fins de mois, sans faim de moi).<br /> Impétueuse je reste; impie, imperméable à la pensée unique mais avec pour unique pensée moi et les autres…<br /> <br /> Certes, respecter les règles du confinement pour garantir notre santé à tous, mais <br /> je plaide ici pour une immanence de l’impertinence. Je vous invite à partager avec le plus grand nombre ce manifeste du manifestant isolé, solitaire! Qui néanmoins peut agir et préparer la suite.<br /> <br /> Christine - 18 avril 2020<br /> PS : j’y ajoute ce texte composé avec les seules lettres du mot titre (ce qui limite considérablement l’expression…)<br /> Encre en penne…<br /> Ce pire premier empire impie peine en ciré percé.<br /> Ce mec mince trime en pire perte.<br /> Ce prince me perce tripe ni rein….<br /> Ne « crin » rien, en pré – rit !
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M
Lettre à mes voisins d’en face,<br /> J’aimeraIs bien pouvoir dire « mes chers voisins » mais ce n’est pas possible, on ne se connaît pas ...<br /> Cette maison était habitée par son propriétaire, un monsieur timide, discret... il travaillait, nous n’avions pas de contact mais on arrivait à se dire bonjour.<br /> L’an dernier, de retour à la fin de l’un des longs week-end de mai, nous avons été surpris de voir cette maison en ébullition - grand ménage, portés et fenêtres ouvertes ce qui était inhabituel. J’avoue que je me suis inquiétée, ce monsieur n’était plus là, était-il malade, hospitalisé ??? Nous avons compris qu’un jeune couple le remplaçait. Faute de savoir exactement, nous avons imaginé qu’il avait pris sa retraite et rejoints ses parents âgés.<br /> Donc, voici de nouveaux voisins<br /> Étant tout de même à la campagne, nous nous sommes dits que vous alliez venir vous présenter... ben non, même pas en rêve comme diraient mes petits enfants <br /> Dire bonjour même de loin... même pas !<br /> Quelques jours après votre arrivée, nous étions sur la route, entre nos 2 maisons attendant mon mari qui revenait d’une longue randonnée avec son âne... certes, l’accueil était bruyant...<br /> Sûrement intriguée, vous Madame (ou mademoiselle ?) êtes sortie. Trop contente de vous voir, je me suis tournée vers vous pour vous expliquer... m’avez-vous seulement entendue ? Vous avez tourné les talons ...<br /> Vous avez un magnifique chien blanc... il n’y a pas si longtemps, il a profité du portail malencontreusement ouvert pour aller gambader sur la route. J’étais inquiète, ne sachant pas quoi faire ... crier ? Je ne connais même pas votre nom... il a fini par rentrer.<br /> Encore une anecdote... au début du confinement, un soir, j’ai été intriguée (c’et mon tour !) par du bruit et des gyrophares. Un camion de pompiers était devant chez vous, une agitation régnait, les pompiers rentraient, sortaient... que s’est-il passé ? Nous ne le saurons jamais, tant pis.<br /> Je me pose des questions : est-il naturel ou pas de s’inquiéter de ce qui se passe chez nos voisins ? Pour ne pas paraître curieux, faut-il fermer les yeux et les oreilles ?<br /> Tout ceci n’est pas grave, me direz-vous, surtout en ce moment... mais, justement en ce moment, ne parle-t-on pas de solidarité, de convivialité, d’écoute... et la politesse ?<br /> Bon, nous ne sommes pas de la même génération... quel dommage pour nous d’ailleurs... pour l’âge bien sûr.<br /> Pouvons-nous espérer un changement ?<br /> <br /> Bien cordialement <br /> Votre voisine d’en face
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C
Lettre à ma voisine « d’en face »<br /> <br /> Madame,<br /> Votre maison pas entretenue, figée dans le temps où vous garez votre Wolksvagen noire décapotable arborant une pastille rose nous intrigue.<br /> Des volets ouverts, lumière allumée quand la voiture n’est pas là et fermés quand la voiture est garée. Aucune autre personne ne semble vivre dans votre maison.<br /> Et puis on vous a vue lors des élections municipales avec le seul petit sourire qu’on ait pu surprendre sur votre visage. On a donc appris que vous étiez conseillère municipale et surtout sénatrice.<br /> Hier, confinée comme nous tous, vous êtes sortie avec votre voiture. Comme nous étions sur le trottoir, cette proximité vous a obligée à un sourire. Même pas . On a pu lire un léger bonjour sur vos lèvres.<br /> Qu’est-ce qu’un sénateur ? Est-il censé regarder de haut, ne montrer aucune empathie, ni même de politesse ?<br /> Chaque matin, une dame douce, simple, aimable, de nos âges, va à pied, bénévolement, aider l’ADMR .<br /> Tous nos voisins à droite, à gauche, continuent de travailler malgré le confinement, s’organisant pour la garde des enfants. On se parle, on se prête un outil, une échelle quand les week end les mènent au jardin…<br /> Alors, ma voisine, allez donc de votre train de sénateur..
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L
Bonjour Mon Voisin<br /> J'ai le plaisir ou le déplaisir d'être votre voisine,seul l'avenir nous le dira puisque pour l'instant nous n'avons pas de passé ,je viens d'arriver.<br /> On ne s'est même pas aperçus ,une haie épineuse et infranchissable de votre coté nous sépare.J'ai voulu me présenter mais la porte reste close et la sonnette inexistante,je me suis donc abstenue.Tout ceci sans doute pour vous préserver de voisins envahissants ou de galopins tireurs de sonnette.Seule votre réputation vous a précédé.<br /> Toujours est il que des rapports courtois sont préférables à tout autre.Comme vous je ne souhaite pas être importunée pour un morceau de sucre ou un gramme de sel ou comme lors d'une expérience précédente recevoir une leçon de morale quant à l'éducation de mes enfants ou entendre un cours d'ingénieur lorsque je tonds la pelouse .A ce propos,rassurez vous, des enfants il n'y en a plus,qui plus est impressionnés par votre réputation, ils n'auraient eu aucun plaisir à vous taquiner,quant'à la pelouse l'intelligence artificielle sans charge.<br /> Je reste dons une voisine aimable,affable,disponible si besoin est en cas d'urgence et seulement en cas d'urgence.<br /> A bientôt peut être lorsque vous aurez taillé votre haie épineuse qui en débordant chez moi me blesse à chaque fois que je travaille dans cette partie du jardin, et qui vu sa hauteur prive de soleil les plantes sous-jacentes et moi de perspective .<br /> Votre voisine
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L
Cher voisin,<br /> Mon épouse et moi sommes particulièrement fiers d'être voisins d'un héro tel que vous qui, professionnellement. faite partie du personnel de santé. Vous avez peut être entendu nos applaudissements chaque soir à 20 h, depuis l'intérieur de notre salon, puisque votre balcon est contigu au notre et que vous pourriez nous contaminer.<br /> Sachez que jeudi dernier, alors que j'entassais dans ma cave, les victuailles que j'avais ramené de Carrefour, si je vous ai évité en me réfugiant dans le local technique (nous sommes en guerre) ce n'est pas parce que nous ne vous aimons pas, loin s'en faut, mais vous comprendrez que, compte tenu de votre proximité de personnes atteintes par le virus, nous sommes contraints de nous barricader et de nous calfeutrer en veillant sans cesse, de jour comme de nuit, à mettre en applications toutes les stratégies adaptées, pour nous éloigner de l'ennemi, pas vous bien évidemment, mais le virus dont vous êtes potentiellement porteur.<br /> J'espère qu'au vu de la situation vous prendrez pleinement conscience qu'en tant que voisins directs, nous sommes en première ligne face à l'ennemi; et c'est pourquoi nous adoptons des opérations de pure stratégie militaire pour en triompher avec honneur!<br /> Du fait que vous laissez libre, le champ de bataille en partant à votre travail très tôt le matin jusqu'à très tard le soir, nous disposons d'une plage d'accalmie pour réapprovisionner les stocks importants qui nous seront indispensables quand le confinement sera total, et comme nous savons que vous n'avez pas le temps de faire vos courses, vous pourrez alors nous envoyer un SMS et nous laisserons devant votre porte un sac étanche (jetez le après y avoir touché) contenant quelques denrées de première nécessités.<br /> Entre voisins, il faut savoir être serviables!<br /> <br /> Bien à vous
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N
Cher Voisin<br /> Vous avez mis, un petit mot vers les boites aux lettres « Je suis Jean Roche, j habite le 3ème. Disponible, si vous avez besoin pour vos courses. En ces temps de confinement, c est bien difficile, soyons solidaires.. Rendez vous à dix heures»<br /> Pas loin de trente ans que j habite cet immeuble, nous nous sommes aperçu quelquefois ..un bonjour, peut-être, je n en suis pas certaine. Nous sommes voisins de palier, autant dire que les occasions ont été là, pour faire connaissance, mais nous n avons pas osé, ni vous ni moi et ce silence c’est installé entre nous, comme une habitude. Je savais quand vous rentriez, quand vous sortiez, si vous téléphoniez ou regardiez la télévision, même d’autres choses que je ne peux nommer ici. Nos vies en simultanées ont été parallèles sans jamais se croiser. <br /> Depuis quelques jours, nous sommes tenus de rester chez nous : confinement pour raison sanitaire, un virus a décidé de ne pas nous épargner. Habitués, vous et moi à courir chaque jour vers nos occupations diverses, nous sommes là à attendre que cela se passe. Il nous faut puiser en nous des ressources de sagesse, pour trouver, tout au long de la journée, des idées pour passer le temps. Isolés des amis, de notre famille, de notre quotidien, les règles ne sont plus les mêmes, j ai souri en voyant votre message. Je me suis dis que les circonstances d’aujourd’hui sont étonnantes et que nous puisons au fond de nous quand nous sommes acculés, le beau, le merveilleux ou le pire suivant notre penchant. <br /> Je suis venue à dix heures sur ma terrasse, vous n y étiez point. Pourquoi ? Je vous ai attendu. J ai tendu mon cou vers votre fenêtre, sans l’ombre d’une gène puisque nous avions rendez vous. Rien. Comme revenu à la case départ, 30 ans de silence, ça ne se change pas. Quelle déception et à la fois normal, vous êtes tel que je l imaginais froid, distant et sans parole.<br /> Ce matin, je suis repassée devant les boites aux lettres <br /> « Je suis Jean Roche, j habite le 3ème. Disponible, si vous avez besoin pour vos courses. En ces temps de confinement, c est bien difficile, soyons solidaires.. Rendez vous à dix neuf heures »<br /> Mince j ai loupé l horaire. <br /> A ce soir sans faute mon cher voisin.<br /> Votre voisine
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M
19h54 Monique où es tu, je m'inquiètes. D'habitude tu es la première à frapper dans tes mains pour saluer les soignants et les encourager. Puis , à force de leur crier que nous les soutenons, une grande partie du quartier nous rejoins. Ah ! te voilà affairée, tu m'as fait peur. Chère Monique, toujours un peu bourrue mais toujours avec ce grand coeur qui te caractérise. Voilà nous nous embrassons de loin tous et toi qui es si visible le soir sur ton perron. A demain , donc
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