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ECRITURE CREATIVE - MEDITATION PLEINE CONSCIENCE

La danse de la vie Bonne année 2024.

" Quand l'esprit n'est pas accablé de valeurs, de souvenirs, de croyances préconçues, et qu'il est capable de rencontrer l'inconnu, dans cette rencontre naît la sagesse, le bonheur du présent. "

Toutes choses sont contenues en nous, le début et la fin.

 

Jiddu Krishnamurti. 

La danse de la Vie. Nicolas Poussin 1634

 

La Danse de la vie humaine est un tableau réalisé par Nicolas Poussin entre 1633 et 1634, qui nous montre que la vie est un mouvement constant, qui change de rythme, de direction et de forme selon les circonstances.

Être bien avec soi même, en accord avec son environnement, en paix avec autrui, en harmonie avec l’univers, est une sensation rare et cependant plus accessible qu’il n’y parait au premier abord.  C'est accepter les changements, s’adapter à son environnement,  ne pas résister aux événements, mais plutôt les accueillir avec confiance et lâcher-prise.

 


Définition de lâcher prise

Lâcher prise consiste à accepter et à s’adapter aux changements.

Il revient à mettre de côté ses attentes sur une réalité dont on n’a pas le contrôle.

 

 

Paul Rousteau | Eurythmie

 

 

C’est aussi une invitation à suivre son intuition, son inspiration et son désir, sans se laisser contrôler par la peur, la rigidité ou les conventions.

Le  roseau qui  se laisse bercer par le vent illustre la souplesse et la résilience.

Le roseau  peut se plier sous la force du vent sans se rompre.

en suivant  le mouvement du souffle, sans opposer de résistance inutile.

Il symbolise  la capacité à s’adapter aux situations difficiles, à rester ancré,  sans perdre son équilibre ni sa vitalité.

Vivre la nature-même de tout ce qui est vivant, c’est un encouragement  à se connecter à la source de la vie :

la Nature.

 

Paul Rousteau | Eurythmie

 

La Nature est le principe qui anime tous les êtres vivants, qui leur donne leur forme, leur couleur, leur fonction et leur beauté.

Vivre la nature, c’est donc reconnaître sa présence en soi et dans les autres, respecter sa diversité, sa richesse et sa sagesse, et s’inspirer de ses lois et de ses cycles.

 

Paul Rousteau | Eurythmie

 

Quelques souhaits  pour vivre la danse de la vie en 2024 :

 

 Ne nous accrochons pas au passé, et ne nous inquiétons pas du futur.

Vivons simplement l'instant présent.

Soyons ouvert à l'expérience.

Ne jugeons pas, ne résistons pas, et acceptons  ce que nous vivons.

 Accueillons tout ce qui arrive. Ne nous laissons pas limiter par nos croyances ou nos attentes.

Soyons flexibles et adaptables.

 

 

Paul Rousteau | Eurythmie

 

Ne soyons pas rigides  et soyons prêt à nous adapter.

Soyons aimant et compatissant.

Voyons la beauté partout et  en chacun.

 Observons les arbres, les oiseaux, les rivières et les montagnes .....

Laissons-nous inspirer par la beauté et la grâce.

 Soyons reconnaissants pour ce que nous avons.

Acceptons  le changement et l'impermanence.

Cessons de nous battre contre ce qui est.

Lorsque nous acceptons de lâcher prise, nous nous sentons plus heureux, plus épanouis et plus connectés au monde qui nous entoure.

 

Paul Rousteau | Eurythmie

 

Pour 2023 tout ou presque a été dit.... Pour 2024 il n'y a rien a dire, sinon que :

 

"  Chaque jour est un bon jour. "

 

Tout mes vœux pour qu'il en soit ainsi.

EN SAVOIR PLUS SUR L OEUVRE DE POUSSIN :

La Danse de la vie humaine de Poussin (vers 1640)

 

Les quatre personnages au centre font une ronde en se donnant la main, tournés vers l’extérieur (le monde, la vie, le cours du temps ). Ils sont donc liés les uns aux autres sans communiquer entre eux.

 

La femme la plus à droite (turban, épaules nues, robe simple, pieds nus) est l’allégorie de la pauvreté.

Vient ensuite une autre femme,  le travail  ou la peine (tresses nouées, membres dégagés, pieds chaussés). Puis, à gauche, une troisième femme  (diadème, vêtements luxueux, pieds chaussés), allégorie de l’opulence.

Enfin, de dos, un homme (couronne de laurier du poète antique, pieds nus), le loisir, « activité » des esprits supérieurs rendue possible par l’oisiveté que leur procure l’opulence.

La chaîne est ainsi clairement lisible : la pauvreté contraint l’être humain au travail, source de la richesse qui permet à quelques-uns d’avoir le loisir de s’adonner aux choses de l’esprit.

 

On peut également remarquer que le travail et la richesse sont vêtus de couleurs vives, alors que la pauvreté et le loisir portent des couleurs ternes ou sombres.

Les deux premiers sont de face, les deux autres en arrière-plan et de dos.

La société ne reconnaît comme valeurs que la travail et la richesse ; elle veut ignorer/masquer la réalité de la pauvreté (pourtant origine de la contrainte du travail) ; quant aux élites cultivées issues de l’opulence, elles se tiennent éloignées du peuple ignorant.

 

Poussin met en évidence la vanité de cette chaîne : les quatre allégories font la ronde sans la maîtriser, sur l’air que joue le temps (le vieillard à la lyre), pendant que l’enfant au sablier, à ses pieds, attend que la musique s’achève et que la mort vienne.

L’oisif cultivé est déjà habillé en noir, en bout de chaîne.

 

Au-dessus passe sur son char Apollon, dieu des Arts, inscrit dans le cercle du zodiaque, méprisant le spectacle affligeant que donnent les élites cultivées ayant partie liée avec la richesse et qui comme elle se nourrit d’une humanité misérable et laborieuse.

 

 

 

 

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