Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ECRITURE CREATIVE - MEDITATION PLEINE CONSCIENCE

N° 24 L'ESPACE INTERIEUR

Découvrir l'espace intérieur ce n’est pas seulement fermer les yeux et respirer.

C’est aussi faire un retour sur soi et  apprendre à mieux se connaître et accéder à une paix intérieure profonde et durable, loin du tumulte de nos vies trépidantes et jalonnées de tracas.

C' est un formidable outil de réflexion, que ce soit pour faire mûrir un projet, s’élever dans la spiritualité, trouver des solutions à un problème donné, réduire le stress, se détendre ou tout simplement soulager un mental trop tourmenté.

C’est aussi un art de vivre, une philosophie…

Cette exploration peut se faire à tout moment et partout : dans le métro, au bureau, sous la douche ou en marchant, à l’heure du déjeuner ou encore au moment du coucher… L’essentiel est de s’accorder une parenthèse rien que pour soi et ne pas en déroger.

Cette pratique, proche de la méditation, a un impact positif sur l’aspect physique et psychique de tout individu qui s’y consacre:

Elle permet de vaincre l’anxiété et limite les symptômes de la dépression.

Elle est d’ailleurs recommandée pour gérer un stress post-traumatique, certains services hospitaliers l’utilisent pour calmer les douleurs chroniques de leurs patients.

Elle renforce le système immunitaire et stimule les fonctions cérébrales (attention, concentration, mémoire).

Elle permet également de diminuer la pression artérielle et améliore le système respiratoire.

Voici ce que nous dit Echart Tollé, dans son livre " Nouvelle Terre " : 

 

 

Vous pouvez découvrir l'espace intérieur en ménageant des pauses, des intervalles, dans le flot des pensées.

Sans ces intervalles, la pensée devient répétitive, sans inspiration, dénuée de toute étincelle créative.

C'est la réalité de la plupart des gens sur cette planète.

Ne vous préoccupez pas de la durée de ces intervalles.

Quelques secondes suffisent.

Peu à peu, ces pauses se prolongeront toutes seules, sans aucun effort de votre part.

 Chose plus importante que leur longueur, il faut les inviter fréquemment de manière à émailler d'espace vos activités quotidiennes et vos pensées.

Récemment, quelqu'un me fit voir la brochure annuelle d'une importante organisation spirituelle. Je fus impressionné par la vaste sélection de colloques et d'ateliers qu'elle proposait.

Ça me rappela un smorgasbord, ce buffet scandinave où vous choisissez ce qui vous plaît parmi une myriade de plats plus alléchants les uns que les autres.

La personne qui m'avait tendue cette brochure me demanda si je pouvais lui recommander un ou deux cours.

"Je ne sais pas, dis-je. Ils ont tous l'air très intéressants. Mais ce que je sais, ajoutai-je, c'est que vous devez être consciente de votre respiration aussi souvent que vous le pouvez, aussi souvent que vous vous en souvenez. Si vous faites cet exercice pendant un an, la transformation sera bien plus puissante que si vous suiviez tous ces cours.

 En plus, c'est gratuit. "

 

Quand vous prenez conscience de votre respiration, l'attention se détache des pensées, ménageant ainsi de l'espace.

Alors, soyez conscient de votre respiration.

Remarquez la sensation créée par la respiration.

Sentez l'air entrer et sortir dans votre corps.

 

 

Remarquez l'expansion de la poitrine et de l'abdomen quand vous inspirez et leur légère contraction quand vous expirez.

Une seule respiration consciente suffit à ménager de l'espace où il n'y avait auparavant qu'un flot ininterrompu de pensées.

Prendre très souvent une respiration consciente (deux ou trois seraient encore mieux) durant la journée est une excellente façon de créer de l'espace dans votre vie.

 

 

Même si vous méditiez pendant des heures sur votre respiration, ce que certaines personnes font, tout ce dont vous devez prendre conscience, et dont vous pouvez effectivement être conscient, c'est d'une respiration.

Le reste n'est que souvenir ou anticipation, autrement dit, pensée.

La respiration n'est pas quelque chose que vous faites, mais quelque chose dont vous êtes le témoin pendant que cela se passe.

Point besoin d'effort.

Remarquez également la petite pause dans la respiration, en particulier à la fin de l'expiration, avant de reprendre une autre inspiration.

Chez beaucoup de gens, la respiration est très superficielle, ce qui n'est pas naturel.

Plus vous êtes conscient de votre respiration, plus sa profondeur naturelle reviendra.

Étant donné que la respiration n'a pas de forme, elle est associée depuis toujours à l'esprit, à la Vie unique et sans forme.



Le fait que la respiration n'ait pas de forme est une des raisons pour lesquelles la conscience de la respiration est un moyen extrêmement efficace pour faire de l'espace dans votre vie, pour générer de la conscience.

C'est un excellent objet de méditation précisément parce qu'elle n'est pas un objet, qu'elle n'a pas de forme. L'autre raison est que la respiration est un des phénomènes les plus subtils et apparemment insignifiants, la " plus petite chose " qui, selon Nietzsche, crée le plus grand bonheur.

 

Pratiquer l'observation consciente de la respiration sous forme de méditation formelle ou pas est un choix personnel.

 

La méditation formelle, cependant, ne peut remplacer la pratique qui permet d'amener la conscience de l'espace dans le quotidien.

En étant conscient de votre respiration, vous êtes automatiquement ramené dans le moment présent, la clé de toute transformation intérieure.

Chaque fois que vous êtes conscient de votre respiration, vous êtes absolument présent.

Vous remarquerez peut-être aussi que vous ne pouvez en même temps penser et être conscient de votre respiration.

La respiration consciente arrête les pensées. Mais au lieu d'être en transe ou à moitié endormi, vous êtes totalement éveillé et hautement vigilant.

Vous ne tombez pas en dessous des pensées, vous vous élevez au-dessus d'elles.

 

 

Et si vous y regardez de plus près, vous découvrirez que ces deux choses "revenir pleinement au moment présent et cesser de penser sans perdre la conscience" ne sont en réalité qu'une seule et même chose:

 

l'apparition de l'espace de la conscience.

 

 

Pour vous guider dans cette démarche ou simplement par curiosité, je vous conseille ces ouvrages d'Eckhart Tollé :

Eckhart Tollé est un écrivain canadien anglais d'origine allemande habitant Vancouver et qui prône la valeur spirituelle de l'attention. Il est l'auteur du Pouvoir du moment présent paru en 1999 qui est devenu un best seller international, traduit en 33 langues en particulier après qu' Oprah Winfrey en ait fait l'éloge dans son magazine. Il a ensuite été décliné en cartes, exercices pratiques et vidéos.

Cet ouvrage a suscité la création de groupes de rencontres.

Les exercices d'Eckhart Tollé sont fondés sur de courts moments de méditation pour développer l'éveil de la conscience de soi, le sens de l'écoute et l'attention perceptive (corporelle). Cette pratique vise à faire taire quelques minutes le courant de la pensée ordinaire dans le but d'avoir une conscience de soi plus profonde. Elle vise le relâchement des conflits ou malaises propres à l'homme contemporain.

 

Source : Wikipédia

 

E. Tollé sur Babelio ICI

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Merci Pascale !!<br /> Je comprends bien ce que tu veux dire. Je me sens apte à accepter (il serait temps…), à « gérer ». J’ai fait beaucoup de progrès pour me « situer ». Mais il y a des choses « inacceptables » qui peuvent casser, détruire, te construire de façon fermée, bancale, comme une mémoire bien gravée qui vient attiser une cicatrice indélébile et imprégner l’éponge que je suis au moindre sursaut…<br /> Je redoute la déception, signe d’une confiance rompue. Je redoute les rejets.. C’est un réflexe qui a usé mes nerfs.<br /> Mais vieillesse, sagesse, ACCEPTATION….
Répondre
C
Merci Pascale !!<br /> J'essaye et nos échanges font du bien.
P
Bonjour Chantal,<br /> L'acceptation ne consiste pas à accepter l'inacceptable mais tu peux accepter ( c'est à dire observer, reconnaitre ) ta souffrance et tes cicatrices. C'est un bon moyen ( le seul ? ) pour panser ses plaies et pour guérir.<br /> C'est comme toujours : regarder, observer, reconnaitre et non fuir, chercher à oublier, à dériver. <br /> C'est l'amour de soi, notre tolérance envers nous mêmes, notre non jugement et finalement.... notre acceptation !<br /> <br /> Amitiés, <br /> Pascale.
C
C'est bien l'amour de soi, l'acceptation qui peuvent poser problème<br /> Un acte d'amour et d'attention inconditionnels envers nous-mêmes?? J'ai beaucoup de mal...<br /> Il y a comme une résignation dans le "accepter que les choses arrivent comme elles arrivent", une peur du "lâcher-prise", une révélation trop dure à gérer.<br /> Peut-être que la résilience me paraît plus adaptée, très personnellement.<br /> Je ne sais pas si cela est compréhensible pour quelqu'un qui a pu se construire solidement, dans la confiance et l'assurance....
Répondre
P
Bonjour Chantal !<br /> L’acceptation est au cœur de la pleine conscience.<br /> <br /> <br /> L’acceptation et la “reconnaissance de ce qui est” – n’est pas d’une attitude de résignation ou de soumission. Accepter, ce n’est pas dire « tout est bien » (cela c’est l’approbation), mais « tout est là. Tout est déjà là. »<br /> <br /> Il ne s’agit pas non plus d’un comportement exprimant de la passivité ou de l’abandon. Le fait de permettre à mes émotions douloureuses d’exister dans ma vie, ici et maintenant, le fait de constater que des changements permanents, inattendus et parfois non désirés se produisent chaque jour dans mon corps, mes relations, mes projets ne signifie pas que je n’agis pas. Nous n’avons pas besoin d’aimer une pensée, une situation, une expérience ou une personne pour les accepter. Pas besoin d’aimer : juste admettre qu’elles font partie de ma vie.<br /> L’acceptation c’est le degré supérieur du lâcher-prise.<br /> <br /> Accueillir les choses telles qu’elles sont, c’est au contraire une attitude dynamique, qui considère l’importance de donner de l’espace à ce qui est présent afin de faire un choix en pleine conscience sur la façon de répondre à ce qui se présente. <br /> Dans le lâcher-prise, il y a une notion de renoncement : on arrête de se débattre. Dans l’acceptation il y a une intention de connaissance, de prendre connaissance complètement et de faire face au réel.<br /> Accepter, c’est s’enrichir et laisser le monde entrer en nous ; au lieu de vouloir le faire à notre image, et de n’en prendre que ce qui nous convient ou nous ressemble.<br /> Et cela même nous rend plus capable d’agir pour changer ce qui doit l’être.<br /> Thich Nhat Hanh, dit ceci : « L'acceptation n’est pas une évasion, mais une rencontre sereine avec la réalité. »<br /> Cette rencontre avec la réalité ne se décrète pas, mais elle se travaille au travers de chaque exercice où l’on prend le temps, par l’assise et le souffle, d’examiner avec douceur et obstination l’expérience d’un instant.<br /> Tout nos dérangements quotidiens sont de parfaites occasions de travailler l’acceptation. <br /> <br /> On peut construire de belles choses avec les cailloux que nous rencontrons sur notre chemin !<br /> <br /> Amitiés,<br /> <br /> Pascale<br />
C
Merci pour les belles illustrations, les textes et surtout l’intention. <br /> Et de nous faire redécouvrir ce que nous avons en nous.
Répondre
M
Très jolie proposition, il est vital de se connecter à son moi profond et de se centrer sur soi
Répondre