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ECRITURE CREATIVE - MEDITATION PLEINE CONSCIENCE

les Scotchs Lumineux des Valises / Les signes larmoyants des vaincus de l'automne

Il s'agit de conserver les initiales des mots qui composent ce vers de Verlaine :
Les Sanglots Longs des Violons de l'Automne " et d'écrire un texte à la suite. Proposé en atelier 11.2022 :

 

C’était ainsi toujours…

Les Scotchs Lumineux des Valises de l’automne m’attiraient, me disaient que c’était sûr samedi, qu’il me fallait me décider à partir…

Partir ? Encore partir ? Aujourd’hui, en avais- je vraiment envie ?

Les Souris libertaires et les salamandres luisantes avaient jasé depuis la veille, le vendredi et ce serait
ainsi tous les jours autres à venir,

Les Voisins se lamenteraient (on peut y croire), des vasistas et des volets soudés, c’est un peu comme
une sépulture, mais soulagement, il ne s’agirait que de quelques jours de sortie,


Des latinos sans sombreros voudraient bien être déjà venus ici avec leur violon lancinant, dans les
vergers et les vignobles, plutôt que d’être sous-loués là où les vagues laiteuses déposent le varech à
la vue, tout comme les louisianais leurs villas au sommet, bien en vue.


La vérité vraie, le vertige de la sagesse voulait lutter contre moi, venue en visiteuse telle une Lolita,
pour une valse de chaloupe, sautant et sautillant, vestige d’une singularité vue dans une voilure à
Valparaiso.

Les Scotchs Lumineux des Valises m’attiraient mais le sommeil de ce vendredi d’automne n’était
qu’une variante habituelle, une singerie loufoque de mon rêve, la vache sortie de son enclos pour
cause de soudaineté de grand vent meuglait devant la porte exigeant d’entrer … jusque dans ma
chambre, jusqu’au samedi suivant vraisemblablement, ce qui lui aurait été un somptueux
soulagement.

 

CHRISTINE

 

Les signes larmoyants des vaincus de l'automne s'égouttent légèrement en volutes lentes,

De ces vivants piliers debout mais atones,

Abandonnés, esseulés, le long des sentes.

Les feuilles, dans une douce violence,

Tourbillonnent dans le vent d'autan,

ressuscitées pour un instant,

elles raniment la forêt dense,

des troncs sombres aux bras noueux et tourmentés.

Défaits mais d'une monstrueuse beauté,

Ils se dressent sur un ciel funèbre.

Où est la nature, toute de volupté, Qu' attendons nous pour sortir des ténèbres ?

 

REGINE

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