Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ECRITURE CREATIVE - MEDITATION PLEINE CONSCIENCE

Proposition d'écriture N° 49 La Langue d'Oc

 

L'occitan ou langue d'Oc est une langue romane parlée dans le tiers sud de la France, les Vallées occitanes (Piémont et Ligurie) et Guardia Piemontese (Calabre) en Italie, le Val d'Aran (Catalogne) en Espagne et à Monaco

L'aire linguistique et culturelle de l'occitan est appelée l’Occitanie ou Pays d'Oc.

 

 

Au cours de son histoire, l'occitan a connu différentes appellations générales, notamment provençal, limousin, gascon, catalan, languedocien, roman.

L'appellation de langue provençale est celle récemment employée avant le changement en langue occitane. Le catalan moderne est resté extrêmement proche, de sorte que certains linguistes le considèrent comme un dialecte occitan.

 

L'occitan a connu son âge d'or entre les XIè et XIIIè siècles grâce à sa littérature et surtout aux compositions des troubadours qui ont eu du succès dans toute l'Europe. Ainsi, l'occitan peut être considéré comme une des grandes langues de culture.

 

L'occitan était toujours la langue principale des Occitans jusqu'à la première moitié du XXe siècle, lors de l'intensification de la substitution linguistique suite à des politiques linguicides.

Elle souffre encore du désintérêt ou de l'hostilité des États. La langue occitane est aujourd'hui gravement menacée d'extinction.

 

Les estimations du nombre de locuteurs d'occitan actuels sont extrêmement divergentes selon les sources, toutefois l’occitan ressort comme la langue régionale la plus parlée en France

. Des mesures d'encouragement à sa transmission et à sa valorisation ont été prises récemment dans plusieurs pays.


 


 

 

On utilise l'occitan dans les départements suivants : 

(en minuscules les départements qui sont en partie de langues d'oc, basque ou catalane, quelle que soit l'importance de ce domaine) :

Allier, BASSES-ALPES, HAUTES-ALPES, Alpes-Maritimes, Ardèche, ARIÈGE, AUDE, BOUCHES-DU-RHÔNE, CANTAL, Charente, CORRÈZE, Creuse, DORDOGNE, Drôme, GARD, HAUTE-GARONNE, GERS, GIRONDE, HÉRAULT, Isère, LANDES, Loire, HAUTE-LOIRE, LOT, LOT-ET-GARONNE, LOZÈRE, Puy-de-Dôme, Basses-Pyrénées (avec domaine basque), HAUTES-PYRÉNÉES, Pyrénées-Orientales (presque entièrement catalanes), TARN, TARN -ET- GARONNE, VAR, VAUCLUSE, Haute-Vienne.

 

Bien que la littérature dialectale n'apparaisse qu'au XVIe siècle sur les ruines de la littérature classique, il est probable qu'à l'égal de la langue d'oïl, l'occitan médiéval connaissait déjà une situation dialectale.

Les principaux dialectes modernes sont le limousin, l'auvergnat, le provençal, le languedocien et le gascon. Ceux-ci se divisent à leur tour en sous-dialectes : provençal rhodanien, maritime, central, cévenol-alpin, etc.

 

Portraits d'occitans et d'occitanes. 1er rang : Olympe de Gouges · Frédéric Mistral · Bernadette Soubirous · Jean Jaurès 2e rang :Michel Galabru · Marie Laforêt · Francis Cabrel · Audrey Tautou

 

Voici, tirés au hasard d'un dictionnaire, quelques mots d'Occitan.

 

Je vous propose de vous amuser un peu  en choisissant  trois ou quatre de ces mots , et de composer un court texte où ils apparaitront.

 

 Quelques Mots occitans

 

Arribère : plaine alluviale d'une rivière

 Arrousec : trainard, quelqu'un de lent

Brêle : bon à rien, nul

Breuguer : discuter, papoter

Craque : mensonge.

Croustet : le quignon, l'extrémité de la baguette, morceau de pain comportant de la croûte, c'est aussi le petit bout de pain qui traîne après le repas

Galéjer : exagérer, en racontant n'importe quoi

Galetas : combles, grenier

 

Moucadou : mouchoir

Mouner : bouder

Tataragne : araignée et par extension, toiles d'araignée

Soussouilles : broussailles, buissons piquants de la garrigue

Mourmouner : parler dans sa barbe

 

Pintre : peintre, bon à rien

Pirol, -ole : imbécile, idiot.

Pissadou : pot de chambre,

Tranquilou : peinard

Trapanelle : en général, un vieux deux-roues, mobylette usagée, vieille voiture,

 

Je vous invite à déposer vos textes dans la rubrique " COMMENTEZ " !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Chevauchant tranquillou ma trapanelle sur les chemins du Causse du Haut Quercy non loin de l'arribère de la Dordogne, où les soussouilles envahissent peu à peu les prés à moutons, je rencontrai l'arroussec du pays, la cana à la main mourmounant à voix basse. <br /> D'aucun dirait pour galéjer qu'il mounait de la matinada à la sera tel une brêle, un pintre ou un pirol d'un autre siècle.<br /> Sans raconter de craques, nous breuguames de tot et de pecunh sans pourtant avoir à chercher le pissadou. <br /> Je posai la biciclet et sorti d'un moucadou de grand-père un croustet tout frais et un morceau de tomme chèvre-brebis. Je me posai sur le muret et invitai mon compagnon à partager ma pitança. Sur sa bouille redonde apparut un large risoleg. Nous continuames de breuguer de tout et de rien et surtout de la nature, de la météo et de l'avenir incertain.<br /> Belle rencontre avec un dit- pirol dont l'intelligence pragmatique me conforta dans l'idée qu'il faut toujours s'intéresser à la personne dans son entièreté. <br /> Hasta la vista
Répondre
R
Je me souviens d'un homme qui vivait dans un galetas prêté par la municipalité dans lequel il partageait son croustet avec les tataragnes. Grand marcheur, il sillonnait l'arribère de la Dordogne avec sa canne et adorait breuguer à chaque rencontre. Il breuguait tellement que souvent il racontait des craques, en tout cas il savait galéger. Il peuplait ses discours de brêles, de pintres ou de pirols. C'est ainsi qu'il traitait son voisin d'arrousec parce qu'il se déplaçait sur une trapanelle qu'il bricolait sans arrêt en mourmounant et en s'essuyant avec son moucadou.
Répondre
A
Influencée sans doute par une vie passée sous le 45 ème parallèle où la langue d'Oil fait place à la langue d'Oc,je réalise ,comme Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir que j'utilise des mots occitans sans en être consciente.C'est ainsi que je galèje et qu'au fond de mon galetas où les tataragnes règnent alors qu'elles devraient être ,à cette époque de l'année dans les soussouilles qui longent l'arribere.Inutile de se breuguer des craques et à moins d'être un pirol ou une brêle la langue d'Oc a été parlée,chantée,anoblie et au lieu de mouner et moumourer il faut la défendre,encourager sa transmission afin qu'elle retrouve ses lettres de noblesse et sa place dans la Culture du XXI siècle
Répondre
A
Un oubli x ou deux se sont glissés dans le texte <br /> Influencée sans doute par une vie longtemps passée sous le 45ème parallèle et où le parlé pointu parisien de la langue d'Oil a fait place à la langue d'Oc je réalise ,comme Monsieur Jourdain que j'utilise des mots occitans sans en être consciente .C'est ainsi que je galèje et qu'au fond de mon galetas où les tataragnes règnent alors qu'elles devraient être à cette époque de l'année dans les soussouilles qui longent l'arribere, je suis tranquilou avec mon libre.<br /> Inutile de se breuguer des craques et à moins d'être un pirol ou une brêle la langue d'Oc a été chantée,parlée,anoblie par les troubadours puis sovent plenas d'umor plus récemment ,aussi au lieu de mouner,mourmourer il faut la défendre,encourager sa transmission afin de lui rendre ses lettres de noblesse et sa place dans la Culture du XXI è siècle
T
Je vous invite à poser votre trapanelle…<br /> <br /> Non loin de la Dordogne<br /> sur rive droite de l’arribère<br /> et à me rejoindre<br /> dans mon galetas avec le pissadou<br /> pour tout confort<br /> qui vous évitera de sortir<br /> dans les soussouilles ou les bouyssous.<br /> D’aucuns mouneraient, mourmouneraient<br /> dans leur moucadou<br /> là où les tataragnes et les eyrignoux ont élu domicile<br /> me traitant de pintre, de pirole,<br /> pour moi, un château<br /> où il fait bon clamper, breuguer tranquilou<br /> raconter des craques, des galéjades<br /> tout comme des vérités vraies<br /> tout en partageant mon croustet.<br /> Venez avant 14h, avec bottes et parapluie<br /> pour partager ma balade du jour.<br /> Venez, même à l’improviste<br /> Vous ne prenez que le risque de m’y trouver !
Répondre
T
Bonjour Pascale,<br /> <br /> C’est super cet article sur les mots du sud-ouest !!! On y trouve vraiment de la super info dans ce blog !
Répondre
C
En tant que parisienne je ne ressens pas ces mots occitans si imagés comme ils doivent l'être. Mais essayons:<br /> <br /> L’homme galéjérait, comme à chaque jour de foire, sur le gravier de St Céré. Il mourmounait en roulant les « r » avec un pépé à casquette, planté les mains dans les poches. Ses propos n’étaient que craque, du « on-dit . Tout en mâchouillant son croustet, il tirait son mouchoir à carreaux de la poche et se mouchait très bruyamment. Pas discret lou type !<br /> Il était venu en trapanelle pour voir du monde et breuguer à son aise. Cette brêle, ce pintre vidait son venin à qui voulait l’entendre et qui pourrait se prendre pour un pissadou s’il n’avait lui-même l’oreille acérée.<br /> Le pépé, lui, toujours planté, les genoux fléchissant un peu avait de ces oreilles avides . Il tirerait une tataragne de tout ce ramassis de ragots. On appellerait cela de nos jours des fawkes news, des rumeurs ou des départs de complots. <br /> Mais ici, parmi les les petits légumes, la volaille, les confits et les pâtés, les outils ou accessoires, les tabliers ou les nappes, chacun venait faire une sortie, quelques achats et BREUGUER et s’en retournait à sa ferme tremper la soupe et rapporter les nouvelles. Ce n'était pas méchant.
Répondre
P
Merci Chantal !<br /> La parisienne se débrouille très bien !<br /> À très vite ! Amitiés. <br /> Pascale
M
Quan Nadau s’ensorelha, Pascas que crama lenha : Quand il fait soleil pour Noël, pour Pâques on brûle du bois.<br /> Sur la santé : Lo de qui a la santat e la libertat, qu’ei ric que n’ac sap : L’homme qui a la santé et la liberté, ne sait pas à quel point il est riche.<br /> Sur la critique sociale : Lo que lai manda, lai va pas : Celui qui commande n’y va pas.<br /> A la canha d’escopir : Il a la flemme de cracher.(le paresseux)<br /> L’agusatge de Paris, se talha pas, lusis : L’affûtage de Paris brille s’il ne coupe pas.
Répondre
D
Un jour sur ma trapanelle je roulais tranquillou dans les soussouillles quand soudain je fis tomber mon moucadou. <br /> En me baissant pour le ramasser je vis une <br /> énorme tartaragne qui me dit :<br /> Espèce de brêle arrête de faire l’arrousec ou je quitterai l’arribere pour me cacher dans ton pissadou pour te piquer le c...<br /> Cette histoire est vraie, je le jure! Je ne raconte pas des craques ! Et pas de galéjades !<br /> Dou Diou !
Répondre