ECRITURE CREATIVE - MEDITATION PLEINE CONSCIENCE
23 Octobre 2020
Les 7 attitudes
Sept attitudes, sept qualités sont à la base de la Pleine conscience
L’acceptation
La confiance
La patience
Le lâcher-prise
L’esprit du débutant
Le non-jugement
Ces sept qualités contribuent à vivre notre vie pleinement, “en conscience”.
En observant nos mécanismes, nous pouvons constater que ces attitudes sont inter-dépendantes.
En pratiquant l’une d’entre elles, nous développons les autres.
Au final, nous les amplifions toutes, car elles s’influencent mutuellement.
En cultivant ces sept attitudes ou qualités, nous cultivons notre jardin intérieur et nous pouvons ainsi intégrer véritablement la pleine conscience dans notre quotidien en canalisant nos énergies dans un processus de maturation, de guérison et de croissance intérieurs.
Il nous est suggéré de nous entraîner à développer ces attitudes, ces qualités…
… en les gardant à l’esprit et en se concentrant sur chacune d’entre elles…
… par exemple, une chaque semaine…
… tout en nous efforçant de les mettre en pratique à chaque fois que l’occasion se présente…
Et nous pourrons vérifier au passage que cette occasion se présente toujours !
L’acceptation
Accepter les choses telles qu’elles sont, nous permet de poser un acte juste, avec une attitude appropriée à la situation.
Il ne s’agit pas d’une attitude passive de soumission ou de résignation.
Bien au contraire, il s’agit d’une attitude dynamique, en accord avec nos valeurs.
C’est l’étape préliminaire à toute transformation, à toute guérison.
Celle-ci permet le développement de l’équanimité, et la compréhension profonde de la nature de l’impermanence, du changement.
C’est ce qui fait toute la différence entre “agir” et “réagir”.
La confiance
La confiance : confiance en soi, confiance en notre intuition, en notre propre “autorité”, en notre capacité à percevoir nos limites…
Cette confiance, soutenue par la méditation, permet de mieux-être soi-même en nous responsabilisant de nos propres ressentis.
Plus nous allons cultiver la confiance en nous et plus il nous sera facile d’avoir confiance en l’autre, en la vie, en nous et autour de nous…
… ainsi qu’en “ce quelque chose” de plus vaste que nous-même.
La patience
La patience, c’est accepter que les événements et que les choses se déroulent à leur propre rythme.
C’est accepter de voir la vie autrement que comme une perpétuelle quête non résolue de “solutionnements de problèmes” !
C’est nous autoriser également à accepter chaque instant dans sa plénitude.
Nous sommes bien souvent comme cet enfant qui tenterait de faire sortir prématurément, en vain, la fleur de son bouton ou voudrait aider le papillon à sortir de sa chrysalide !
La patience, c’est être capable d’éprouver également de la bienveillance envers nous-même.
Quelles que soient nos expériences, nos erreurs apparentes, nos limites, nos jugements, nos résistances nous méritons de nous traiter nous-même avec bienveillance.
Pourquoi chercher à nous précipiter vers de “meilleurs moments”…
… en passant à côté du moment présent…
… qui est précisément celui où se trouve notre vie ?
Le moment présent nous semble inacceptable ? Il est comme il est…
Nous pouvons constater comment patience et acceptation sont liés.
Ainsi, la patience nous rappelle…
… que nous n’avons pas à suivre les égarements de notre esprit…
… mais que nous pouvons rester ouverts à la totalité de chaque instant…
… en laissant les choses se dérouler à leur propre rythme de croissance…
… à l’instar de la fleur ou du papillon.
La patience découle naturellement des autres qualités, telles que le non-effort, la confiance et l’acceptation.
Le lâcher-prise
Le lâcher-prise, ou le non attachement, voilà une attitude qui nous interpelle souvent en tant que débutant.
Ce n’est pas du laisser-aller mais plutôt du “laisser être”…
Le lâcher-prise consiste tout d’abord à repérer, dans notre expérience intérieure
nos propres réactions d’attraction ou de rejet face aux circonstances de l’existence.
Cela peut être flagrant mais cela peut se cacher derrière d’autres variantes extrêmement plus subtiles.
Observons déjà pour commencer nos tendances à saisir, à nous accrocher à certains de ces aspects “plaisir” de notre existence et constatons, sans jugement aucun, les conséquences que cela entraîne.
Sur un autre registre, le lâcher-prise ne nous est pas étranger…
C’est ce que nous faisons chaque nuit en nous endormant, laissant notre corps et notre esprit lâcher-prise !
Inutile de chercher, nous sommes déjà des experts en la matière…
Il suffit “juste” d’appliquer cette capacité à l’état de veille !
En lâchant prise, nous laissons être, ce qui est présent là, ici et maintenant.
C’est une attitude qui inclut toutes les autres.
L’esprit du débutant
L’esprit du débutant, c’est avoir toujours un regard neuf, sans à priori ni croyance particulière.
C’est voir les choses avec curiosité, telles qu’elles sont, comme si c’était la première fois quand bien même il s’agirait d’une expérience routinière.
Et, même dans ce dernier cas, il est bon de nous souvenir que chaque instant présent est neuf et unique !
L’esprit du débutant, c’est découvrir ou redécouvrir à quel point l’ordinaire, auquel nous ne prêtons même plus attention est en réalité extraordinaire.
Cela signifie aussi, dans la vie quotidienne rester libre d’attentes basées sur nos expériences passées,, pouvoir nous libérer du “connu” de ce que nous “savons déjà”…
Vérifions par exemple si nous rencontrons vraiment les autres avec un regard neuf…
… ou au contraire en fonction des projections de nos propres pensées sur ces personnes ?
Le non-jugement
Le non-jugement relève de l’observation impartiale de nos expériences c’est-à-dire la suspension, l’arrêt sur image de nos réactions immédiates voire réflexes d’attraction-répulsion, lesquelles s’effectuent sur la base de l’interprétation que nous avons de toute expérience
Il s’agit également d’accueillir les pensées, émotions, sensations qui se présentent, sans les qualifier ou disqualifier de “bons” ou “mauvais”, “bien” ou “mal”, “exacts” ou “erronés”, “justes” ou “injustes”, mais simplement d’en prendre note sans nous y attacher.
Dans un premier temps, cela implique de constater notre tendance “naturelle” à décrire, commenter ou juger chacune de nos expériences que ce soit en pensée ou en paroles.
Nous sommes ensuite invité(e) à voir simplement ce qui se passerait si nous laissons l’expérience être ce qu’elle est.
Tout cela fait partie du processus de Connaissance de soi…
… et demande authenticité, bienveillance et… persévérance
Contrairement à la plupart de nos activités, lesquelles s’inscrivent dans un objectif…
… la “méditation de Pleine conscience” se déploie dans le “non-agir” », la présence et l’attention à “ce qui est” sans saisie ni aversion, sans chercher à changer quoi que ce soit, ni même à obtenir un résultat.
Avec de la patience et une pratique régulière un mouvement naturel va prendre place de lui-même en direction de nos objectifs.
Cela ne signifie pas de ne plus rien planifier mais de rester ouvert(e) et flexible et sentir lorsque nous tentons de forcer les choses !
Dit encore autrement, le non-effort consiste à ne pas essayer de nous rendre ailleurs que là où nous (en) sommes.
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Catherine BL 02/11/2020 08:57
Chantal Labrousse 26/10/2020 05:59
Pascale 26/10/2020 18:11
CHANTAL 24/10/2020 18:48